Pommes à cidre : 2025 s’annonce comme « un excellent millésime »

« Tous les indicateurs sont au vert, annonce l’interprofession cidricole. La qualité est au rendez-vous, avec des pommes riches en sucres et en arômes », souligne-t-elle dans un communiqué le 8 octobre 2025.

Concernant les volumes, dans les vergers spécialisés à basse tige « la production devrait atteindre environ 228 000 tonnes (1), soit une augmentation de 3 % par rapport à 2024 et de 4 % au-dessus de la moyenne 2020-2022 ». Les deux principales régions de production sont celles où la récolte progresse le plus. La production avait déjà été plutôt bonne en 2024 avec des fruits peu nombreux, mais de gros calibres.

« La plus abondante depuis au moins dix ans »

C’est en Basse-Normandie, première région de France en tonnages récoltés, que la production progresserait le plus en 2025. La récolte y est estimée à 91 400 tonnes, en hausse de 11 % par rapport à 2024. Elle « pourrait être la plus abondante depuis au moins dix ans » notamment dans le Calvados et la Manche.

En Bretagne aussi, « les tonnages seraient en hausse, de + 7,5 % par rapport à 2024, tirés principalement par les Côtes-d’Armor ». Ils s’élèvent à 46 000 tonnes. En Haute-Normandie en revanche, « la production est proche de la moyenne des trois dernières campagnes » à 32 300 tonnes. Dans les Pays de la Loire, elle est en léger recul par rapport à 2024, avec 35 300 tonnes.

Les conditions ont été favorables à la pollinisation

Malgré la sécheresse de cet été qui a suscité quelques inquiétudes, les conditions de l’année 2025 ont été particulièrement favorables à la production de pommes à cidre, la floraison ayant notamment été abondante dans les vergers. « Les conditions climatiques printanières ont été particulièrement favorables à la pollinisation, permettant le développement d’un grand nombre de fruits, sans incident météorologique majeur. Si quelques vergers ont été touchés par les orages de grêle fin juin, les conséquences sur le rendement global sont restées limitées. »

La sécheresse estivale associée à des températures élevées a eu un impact sur les variétés de pommes précoces, occasionnant « des chutes prématurées et des fruits de petite taille lors des premières récoltes fin août ». « Toutefois, les pluies de fin août et début septembre ont permis aux fruits de rester accrochés sur les arbres et de poursuivre leur grossissement. »

Ces estimations pourront être ajustées dans les jours à venir, en fonction du grossissement automnal des fruits, en particulier sur les pommes tardives, en lien avec la pluviométrie et la dynamique de chute des fruits.